Fonds d'atelier d'Anne Canneel pour Greenpeace

Anne Canneel : sa vie, son oeuvre

Anne Canneel est la descendante directe de la dynastie des frères Canneel (Eugène, Jean, Jules-Marie et Marcel) qui ont laissé leur trace sur la scène artistique de la première moitié du 20e siècle.
Née le 20 avril 1950 à Uccle, elle finit sa formation en sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles en 1973.
Ses sources d’inspiration sont très diverses. Tout d’abord l’ésotérisme, qu’elle découvre à travers les nombreux ouvrages de la bibliothèque de son père, Jacques Canneel, fils d’Eugène : l’astrologie, la tarologie, l’alchimie, le spiritisme....Ensuite le chamanisme, le bouddhismele druidisme et les lettres hébraiques. De ses voyages en Afrique, chez les Inuits au Canada et de ses nombreuses visites des églises, monastères et cathédrales romanes et gothiques de France, elle ramènera sa recherche sur l’ombre et la lumière, sur la ligne épurée, le thème du labyrinthe, la géométrie sacrée et bon nombre d’autres symbolesqui se retrouvent dans son oeuvre.
Pour Anne Canneel, une oeuvre doit être habitée, aussi esthétique soit-elle. Ses sculptures sont au carrefour de l’abstraction et de la figuration.
Sa matière préférée est la terre, en particulier la chamotte, bien qu’elle en travaille d’autres également : le bois, la pierre, le bronze, la céramique, le verre.
Elle était aussi artiste peintre et utilisait tout autant la peinture à l’huile que les pastels. Elle aimait également la photo.
Dans un tout autre genre, Anne Canneel a réalisé de nombreux bustes-hommages tels que ceux de l’Abbé Pierre, Vincent van Gogh, Nelson Mandela, Jean Dumortier, André Goose et le Roi Baudouin dont la plupart sont exposés dans des lieux publics.
Toute sa vie Anne Canneel a travaillé comme professeur d’art, ce qui lui permettait de partager sa passion tout en gagnant sa vie. Elle disait : “Vendre n’est pas un but en soi. J’ai essentiellement un public ‘coup de coeur’ et lorsque je vends, si jubilation il y a, elle apparaît au moment où la personne s’arrête devant une oeuvre et ne voit plus qu’elle. Alors il s’agit d’échange plutôt que de vente.”
Anne Canneel a exposé en Belgique, en France et à New York et de nombreuses publications lui ont été consacrées.